Découvrir l’entomologie aquatique avec l’Opie Benthos…

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Voici un  article relativement détaillé destiné à tous ceux qui s’intéressent à l’entomologie mais qui ne savent pas comment faire pour se perfectionner dans cette discipline passionnante et extrêmement riche d’enseignement pour la pratique de notre passion, comme pour la connaissance des écosystèmes aquatiques…

Je ne vais pas rentrer dans les détails en vous présentant les principaux ordres, familles, genres ou espèces avec leur cycle de développement. L’idéal est de se procurer un ouvrage spécifique pour se familiariser avec les bases de la discipline, et surfer sur le net pour trouver les informations basiques sur différents sites et blogs… A citer notamment cet ouvrage qui fait référence en la matière et relativement complet,  Le guide entomologique du pêcheur à la mouche  par trois auteurs W. Reisinger, E. Bauernfeind et E. Loidl, Collection Pêches sportives, Editions La vie du Rail. Une nouvelle édition, plus complète, a vu le jour depuis 2008. Cet ouvrage se trouve également d’occasion et reste à un prix abordable (moins de 100€).

Une fois les connaissances de base théoriques acquises, à savoir être capable de reconnaître un éphéméroptère, un plécoptère et un trichoptère, les trois ordres principaux  d’origine aquatique rencontrés couramment au bord de l’eau et évoqués dans le cadre de la pêche à la mouche, avec quelques notions sur leur mode de développement, vous pouvez vous lancer dans cette démarche et consacrer une à deux heures occasionnellement avant une sortie de pêche pour collecter quelques échantillons  à différents stades (larvaire, nymphal, subimago, imago). Si vous pratiquez toute la saison de l’ouverture à la fermeture (également possible au cœur de l’hiver essentiellement chez les plécoptères), vous vous rendrez compte que sur une même rivière, la vie évolue et les espèces en tout genre se succèdent au rythme des saisons. De même, les caractéristiques physico-chimiques, la nature des substrats, l’oxygénation… vont largement influencer la nature des espèces présentes. Deux rivières déversant leur flot dans un même secteur géographique et appartenant au même bassin versant peuvent ainsi abriter des espèces différentes avec des exigences propres à chacune d’elles, en fonction des caractéristiques du cours d’eau…C’est également un excellent moyen de se faire une idée sur la qualité du milieu (détermination de l’indice biotique d’une rivière).

L’Opie Benthos (http://www.opie-benthos.fr ) a lancé un inventaire destiné à recencer toutes les espèces présentes sur l’ensemble des rivières françaises pour les trois ordres aquatiques. Tout le monde peut y adhérer pour une contribution modique (inscription inférieure à 20€) et participer à cet inventaire tout en élargissant le champs de ses connaissances…

Je vous présente ici ma méthode de prélèvement, peut-être assez contraignante au premier abord puisqu’elle nécessite d’y consacrer un peu de temps au bord de l’eau et à la maison, mais c’est à ce prix qu’on progresse. De nombreux collecteurs (et pas uniquement des pêcheurs!) se contentent simplement de prélever et de placer directement les individus dans des tubes, sans photos, notes ou archivage, certes c’est beaucoup plus rapide, mais sans grande utilité pour la connaissance personnelle… La possession d’un appareil d’observation, microscope ou loupe binoculaire, est un atout considérable permettant de pousser l’identification jusqu’à l’espèce, chose bien souvent impossible à l’œil nu, mais ce n’est pas systématique. Les spécialistes (Michel Brulin pour les éphéméroptères, Jacques le Doare pour les plécoptères et Gennaro Coppa pour les trichoptères) de l’Opie-Benthos, très compétents, se chargeront d’établir une diagnose pour chacun de vos prélèvements, puis de vous communiquer leurs résultats suite à leurs observations. Très coopérants, ils pourront même vous apporter quelques petits commentaires par mail corroborant leurs observations si vous leur demandez…

Pour ceux qui auraient envie et les moyens de se munir d’un appareil d’observation, il y a un ouvrage indispensable à posséder où sont répertoriées toutes les clés de détermination nécessaires à la définition des échantillons prélevés, au moins jusqu’au genre, Invertébrés d’eau douce, systématique, biologie, écologie , par Henri Tachet, Editions du CNRS. Il est également possible de l’emprunter dans certaines grandes bibliothèques qui détiennent un exemplaire.

Le but de cette démarche en partenariat avec L’Opie-Benthos n’est pas de faire de vous un spécialiste de l’entomologie aquatique, mais simplement un moucheur capable d’identifier au moins les ordres (limité principalement aux trois énumérés plus haut, assez facile), puis les familles et les genres des insectes rencontrés au bord de l’eau lors d’une sortie de pêche. La définition de l’espèce reste aléatoire et ne sera pas d’un grand secours pour la pêche… Sauf si vous finissez par y prendre goût, mais dans ce dernier cas on sort du contexte halieutique pour aborder la phase scientifique, avec tout l’appareillage qu’elle nécessite dans un tout autre objectif… Il est intéressant de comprendre que chaque famille, voire genre, possède son propre cycle de vie et de développement, qui diffère de l’un à l’autre,  par le mode d’émergence, de ponte, le type de mobilité dans l’eau, le biotope, la saison… Tous les éphéméroptères n’émergent et ne pondent pas en surface contrairement à ce que beaucoup croient!  Toutes ces infos peuvent vous aider à anticiper une partie de pêche par l’observation, et à prendre les bonnes décisions sur le choix technique, tout en vous donnant le sentiment  de faire corps avec le milieu naturel dans lequel vous évoluez, n’est-ce pas là un peu le but recherché par le pêcheur à la mouche, quel que soit son niveau?

Enfin pour les férus, il y a également possibilité de « mettre en culture » toutes ces petites bestioles en constituant des mini élevages. Le principe est simple, il suffit de prélever des nymphes matures (sur le point d’émerger, autrement dit de se transformer en subimago), reconnaissables dans la majorité des cas au sac alaire (ou sac à ailes) fortement développé et à la brillance de celui-ci, et à placer ces nymphes dans une sorte d’éclosoir bricolé en reconstituant un mini biotope adapté à l’espèce étudiée à l’intérieur de ce dernier que l’on installera au bord d’un cours d’eau. Mais là nous abordons un autre sujet avec de nombreux aléas qu’il est souvent difficile de maîtriser… Cette méthode permet entre autre de faire le lien entre les stades larvaire et adulte d’une espèce particulière, parfois difficile à observer en milieu naturel… Voici un exemple type: 4 éclosoirs placés sur la Combade contenant chacun plusieurs nymphes appartenant à 4 genres différents d’éphéméroptères de la famille Heptageniidae (larves dites rhéophiles car aplaties dorso-ventralement pour résister au courant, très répandues en Limousin et faciles à observer au stade larvaire et adulte si vous prenez le temps de regarder autour de vous sous l’eau et dans les airs): Epeorus sp. (sp. car espèce non définie au-delà du genre), Ecdyonurus sp., Heptagenia sulfurea et Rhithrogena semicolorata.

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Contentons-nous dans l’immédiat d’une simple collecte. Voici les accessoires que j’utilise pour prélever:

– une passoire ou chinois de préférence en matière plastique (pour éviter la rouille) à maille suffisamment fine pour piéger les larves et nymphes.

– une pince de dentiste ou chirurgie type précelles à becs plats pour prélever de minuscules échantillons.

-une mini épuisette comme celles utilisées en aquariophilie pour piéger les adultes.

– des pots en verre (bocal confiture) pour stocker les larves, les couvercles permettent d’y placer les larves avec un peu d’eau pour examiner à l’œil nu et prendre des photos en mode macro.

-alcool dénaturé à 90° pour fixer les échantillons (en pharmacie). Prévoir un peu de gaz pour créer une sorte de tampon avant de refermer les tubes lors de l’envoi (amortir les chocs possibles lors de l’acheminement).

-tubes de prélèvement type analyse sanguine ou urinaire pour l’envoi des prélèvements. L’Opie Benthos peut vous dépanner pour commencer.

-thermomètre pour la température de l’eau (facultatif).

-appareil photo avec option macro pour mémoriser un visuel des échantillons (à classer dans des fichiers en lien avec les différentes collectes effectuées, en attendant de recevoir les résultats de l’Opie-Benthos et d’identifier dans une certaine mesure les échantillons).

-un carnet de note pour consigner les détails de chaque collecte numérotées: date, heure, rivière, secteur précis de la collecte, coodonnées gps, nature substrat, numéros des piluliers, contenu exact avec numéros des photos…

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Une fois le matériel rassemblé, vous pouvez vous lancer dans vos premières collectes, la meilleure période se situant bien évidemment en mai/juin lorsque le nombre d’espèces est le plus important, et ce à tous les stades de développement. Mais vous pouvez le faire dès l’ouverture mi mars, l’éventail est moins large, sachant que vous trouverez peu d’espèces au stade adulte, les larves et nymphes sont en revanche bien présentes au fond de l’eau… L’idéal est de collecter régulièrement tout au long de la saison, afin d’avoir un échantillonnage global d’une majorité d’espèces (il est tres difficile d’être exhaustif dans ses prélèvements à moins peut-être de passer 24 heures sur 24 au bord de l’eau!) et observer ainsi un maximum d’espèces pour se constituer une banque de données digne d’intérêt. N’oublions pas que la plupart des espèces toutes familles confondues ne sont observables à l’état adulte que sur une période bien définie, parfois relativement courte (15 jours à 1 mois chez Oligoneuriella rhenana surnommée manne blanche) ou très étendue (mai à octobre chez Heptagenia sulfurea plus connue sous le nom de sulfure…). Une dernière chose, si les éphéméroptères et plécoptères sont bien présents en début de saison au stade adulte, même timidement, les trichoptères (hormis de rares espèces comme Brachycentrus subnubilus ou cul-vert visible dès avril) ne se montrent réellement qu’à partir de mai, voire juin,  sachant que cet ordre est celui qui compte pourtant le plus grand nombre d’espèces sur les trois.

Voici quelques recommandations sur la manière de procéder, mais libre à chacun de faire comme il l’entend. Nous restons toujours dans un cadre de pur amateurisme, dans le seul but de progresser sur la connaissance des insectes. Un entomologiste chevronné et investi procèdera de manière différente et plus contraignante. Bien souvent, notre collecte se déroulera dans le cadre d’une sortie de pêche, juste avant ou pendant la pêche… Au gré des rencontres, parfois inattendues!!! Une à deux heures suffisent pour prélever, en fonction bien entendu de la météo et des conditions du moment.

1/Sur le terrain:

-Déterminer la station de prélèvement (normalisée sous le ratio suivant: 100m de long pour 10m de large):

Proche d’un point d’accès si possible, pour la facilité, en essayant de privilégier la variété des substrats (sable, cailloux, galets, grois blocs, racines, herbiers…) pour une plus grande richesse des espèces. Privilégier les eaux peu profondes. Eviter les secteurs en aval direct de rejets divers (station épuration, rejets industriels, domestiques, égouts non reliés au réseau d’assainissement) pouvant fausser la richesse halieutique réelle du cours d’eau.

-Collecte au stade aquatique (larves et nymphes):

Soulever délicatement les supports immergés en tenant la passoire en aval du support pour recueillir les individus ou gratter avec celle-ci les abords de rochers, racines, herbiers… Puis reccueillir ceux-ci avec la pince un par un sans trop serrer et les déposer dans un pot en verre rempli à moitié d’eau.

Il suffit ensuite de les trier comme bon vous semble en les plaçant dans un couvercle avec un peu d’eau pour les observer de plus près et les photographier éventuellement.

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Placez-les ensuite encore vivants dans un tube rempli d’alcool à 90° pour les fixer (certes c’est un peu barbare!). Vous pourrez les retrier plus tranquillement chez vous en essayant de ne pas mélanger les ordres pour l’envoi de l’échantillonnage.

-Collecte au stade adulte (subimagos et imagos):

Prenez la peine de vous servir d’une mini épuisette pour les piéger en vol. Utilisez également les pinces pour les placer dans les tubes d’alcool après examen à l’oeil nu et photo. Vous pouvez également prospecter la végétation rivulaire, extrêmement riche en insectes adultes de toutes sortes.

2/De retour à la maison:

Le travail d’archivage se fait chez soi. Il est nécessaire de changer l’alcool dans les tubes au bout de 24 à 48 heures une fois que les prélèvements ont rendu l’eau emmagasinnée. Préparez les tubes définitifs après avoir effectué votre tri final pour l’envoi (par exemple, un tube de plécoptères nymphes, un tube d’éphéméroptères adultes…) toujours en prenant soin de ne pas mélanger les ordres si possible car ils seront étudiés par des spécialistes différents chacun de leur côté.

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Une chose importante, lorsque vous vous décidez  à effectuer une collecte sur une rivière définie, cette collecte correspondra à une station de prélèvement. Autrement dit, s’il vous arrive de changer de rivière pour pêcher et que vous prélevez de nouveau sur cette rivière, il s’agira dans ce cas d’une seconde station, et il vous sera nécessaire de prendre un nouveau tube. Il est important de ne pas mélanger les individus de deux stations différentes sous peine de fausser l’inventaire, pour nous pêcheurs c’est sans grande importance, mais sur le plan scientifique pour l’Opie c’est primordial…

Une fois le tube rempli, en prenant soin que les individus ne soient pas trop tassés, introduisez une petite étiquette en papier bristol avec votre numéro de pilulier (à 7 chiffres: composé de votre numéro  de collecteur à 4 chiffres fourni par l’Opie et du numéro de pilulier à 3 chiffres défini par vous-même) écrit au crayon à papier, pas au stylo (l’encre est dissoute par l’alcool). Avant de refermer le tube, placez un petit morceau de gaz en guise de tampon, et scotcher le capuchon avec un peu de chatterton pour limiter les fuites pendant le voyage.

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Avant de passer à un autre tube, consignez vos notes dans votre carnet, date, rivière,  site exact (aidez vous de Géoportail), température, conditions météo, coodonnées GPS (facultatif) et le contenu  de chaque tube. Si vous êtes incapable de définir le genre et l’espèce, décrivez les individus comme vous pouvez, en fonction de la taille, de la couleur, des motifs des ailes et du corps… Le sexe, l’ordre, voire la famille sont généralement facilement identifiables et à la portée de tout collecteur ayant acquis les connaissances basiques de l’entomologie aquatique. N’oubliez pas les quantités pour chaque  espèce que vous croyez identifier, en ajoutant si possible les références des photos en macro pour garder un visuel (indispensable pour faire le lien avec les résultats de l’Opie, c’est ce qui vous permettra de progresser dans l’identification partielle des espèces rencontrées au bord de l’eau).

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Procédez ainsi pour chaque tube, en n’oubliant pas d’entamer une nouvelle page s’il s’agit d’une nouvelle station (autre lieu, heure, site de prélèvement, température…).

Voilà pour ce qui est de vos notes personnelles, il vous faut maintenant remplir les fiches de l’Opie (fournies lors de votre inscription) à envoyer avec les tubes afin de permettre aux différents spécialistes d’identifier vos collectes. Il suffit de retranscrire les informations répertoriées dans votre carnet, en y ajoutant quelques commentaires personnels si vous en avez (forte présence d’une espèce particulière au stade adulte ou aquatique, émergence soudaine, présence d’une espèce à un endroit précis…). Il vous est également demandé de noter la nature du substrat (liste codée préalablement fournie à l’inscription),  détail important car celui-ci conditionne grandement la présence de la plupart des espèces dans un cours d’eau.

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Un tableau décrivant la liste complète de tous les éphéméroptères répertoriés figure sur cette fiche, vous pouvez y reporter vos collectes en suivant les indications (I pour imago, L pour larvaire  avec quantités…). Ce n’est qu’à titre indicatif (pas de tableau pour les deux autres ordres), juste pour comparer vos observations à celles des spécialistes.

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Ceci fait, introduisez tous les tubes dans une enveloppe à bulles (dans l’idéal) ou autre colis en essayant de les caler au maximum, avec les fiches récapitulatives de l’Opie. Il peut y avoir plusieurs fiches correspondant à plusieurs stations sans problèmes, les tubes étant identifiés par leur étiquette et répertoriés par station de prélèvement sur chaque fiche. Notez l’adresse et expédiez le tout.

Lors de l’étude des prélèvements,  il est bien souvent impossible, même pour des spécialistes équipés de moyens techniques performants, de définir avec certitude l’individu examiné (insecte abîmé ou détails anatomiques difficilement observables), dans ce cas nous devrons nous contenter du genre sans l’espèce (ex: Ecdyonurus sp.), ce qui pour nous simples pêcheurs, est amplement suffisant dans le cadre de notre discipline… Il est toujours intéressant de connaître précisément quelles sont les espèces qui côtoient nos rivières, et de pouvoir comparer les peuplements d’un cours d’eau à l’autre dans un même secteur géographique.

Les résultats des observations sont répertoriés sous forme de fiche  communiquées par mail, avec la date, la rivière, le site, le n° de pilulier pour chaque espèce ou genre déterminé.

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Ces résultats viendront peut-être enrichir les données de l’inventaire de l’Opie si personne ne l’a fait avant vous. Mais surtout vous aurez probablement l’opportunité d’apprendre quelque chose d’intéressant et de sortir du pur cadre technique de la pêche à la mouche, parfois rébarbatif… C’est véritablement ce qui fait le charme de la pêche à la mouche, cette opportunité d’observer au coeur de lieux privilégiés et préservés, plus que dans toute autre technique de pêche, ayant moi-même pratiqué d’autres styles de pêche dans ma jeunesse,  avant de venir à ma passion actuelle, lassé par le reste…

Par ailleurs, pour ceux qui s’intéressent à l’actualité de nos rivières (une grande majorité d’entre nous à n’en pas douter), avec les nombreuses agressions qui leur sont infligées comme les dégâts causés par l’hydroélectricité, je pense en particulier à la catastrophe survenue l’hiver dernier sur la haute Dordogne, la réalisation d’inventaires ponctuels de la microfaune de nos cours d’eau officialisés dans le cadre de la détermination de l’IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) et pratiqués sur des points sensibles (aval direct de retenues hydroélectriques, exutoires industriels et stations d’épuration douteuses…), nous permettrait peut-être de faire pencher la balance en notre faveur en cas de préjudice subi (par comparaison entre deux inventaires pratiqués avant et après les faits préjudiciables constatés)… C’est une idée, mais ceci est autre histoire…

Pour ceux qui souhaiteraient éventuellement découvrir cette activité et effectuer une première collecte, je suis à votre disposition pour de plus amples informations, dans la limite de mes capacités bien entendu…

Alors lancez-vous, et peut-être que vous y prendrez goût…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 commentaires.

  1. Nouveau dans la pratique de la pêche à la mouche je trouve ce travail remarquable, il m’apporte beaucoup et suis toujours très intéressé par tout ce qui traite de l’entomologie. Bravo et un grand merci Cordialement PHB

  2. Merci, j’espère bien que je n’aurai pas passer du temps à écrire cet article pour rien… et que l’on ne voit pas l’entomologie comme une discipline inabordable réservée à des spécialistes…

  3. Bravo pour ce super travail de collecteur. Merci également de partager ta méthode qui pourra en inspirer certains. Je n’ai malheureusement pas le temps nécessaire pour me consacrer pleinement à ce genre d’activité, un jour peut être…

    A+

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